Prime de naissance en 2022 : quels sont les changements ?

Pour soutenir les parents dans l’arrivée de leur nouveau-né, il existe un certain nombre de solutions de financements, adaptées à votre situation personnelle. Parmi ces allocations familiales, il existe notamment la prime de naissance, dont les mesures ont connu des changements pour l’année 2022. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la prime de naissance en 2022. 

Qu’est-ce que la prime de naissance ?

Depuis la date du 1er avril 2021, la prime à la naissance est versée au cours du 7ème mois de votre grossesse. Une telle intervention a pour objectif principal de couvrir les frais et les coûts en lien avec la naissance de votre enfant.

Une courte définition 

Le concept de la prime de naissance et d’adoption est pris en charge par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA), en fonction du régime auquel vous êtes affiliés. Elle est instaurée par le dispositif d’aides PAJE de la CAF. À la date du 1er avril 2022, le montant de cette prime a connu une augmentation de 965,34 € par enfant à naître.

Pour toute adoption, cette prime est fixée à 1.930,68 €. Elle est transmise en fonction du nombre d’enfants. Son versement est effectué au long du 2nd mois qui suit l’arrivée de votre enfant. Pour en bénéficier, vous devez être en mesure de répondre à un certain nombre de conditions de ressources spécifiques.

La prime de naissance fait partie des autres aides familiales, permettant aux couples ou aux familles monoparentales de leur retirer les coûts supplémentaires en lien avec l’arrivée d’un nouvel enfant. Les montants accordés sont les suivants :

Comme mentionné, la prime de naissance peut être versée au long du 7e mois de grossesse par la CAF (caisse d’allocations familiales). Son montant s’élève en fonction des ressources du foyer. D’autres dispositifs d’aides spécifiques aux bébés peuvent également vous être attribués.

Qui peut bénéficier de la prime de naissance à la CAF ?

Tous les profils de couples ou les mères célibataires qui préparent l’arrivée d’un nouveau-né au sein de leur logement, ne peuvent pas bénéficier d’une prime à la naissance et à l’adoption. L’attribution de la prime naissance peut être transmise sous certaines conditions de ressources.

Dans le cadre de l’attribution d’une prime qui est perçue en année N, les revenus de l’année N-2 sont ceux qui sont pris en charge pour le calcul de vos ressources. A partir du 6ème mois de votre grossesse, le futur enfant à naître est comptabilisé comme un enfant à charge.

Si vous souhaitez être accompagné au cours de vos démarches de demande d’aide, vous pouvez contacter nos conseillers qui restent à votre disposition tout au long de votre projet. Pour en apprendre davantage sur les allocations familiales, vous pouvez consulter nos articles sur le sujet, via notre site web.

Quelles sont les démarches pour obtenir la prime de naissance ?

Pour pouvoir bénéficier de cette prime à la naissance, vous devez être en mesure d’adresser votre demande auprès des organismes concernés, avec les pièces justificatives adaptées.

À qui pouvez-vous adresser votre demande d’aide ?

La Caisse d’Allocations Familiales se charge principalement de la gestion de l’attribution de la PAJE et donc de la prime à la naissance et à l’adoption, que vous y soyez allocataires ou non. Pour ce qui est des personnes affiliées au régime agricole, vous devez vous tourner vers la Mutualité Sociale Agricole (MSA).

Le versement de la prime de naissance est effectué de manière automatique, dès lors que vous avez déclaré votre grossesse ou encore vos procédures d’adoption ou encore que vous possédez votre numéro d’allocataire.

Pour ce qui est d’une grossesse

En fonction de votre situation d’allocataire, vous pouvez percevoir des conditions différentes, à savoir :

• Vous êtes allocataire à la CAF : Vous devez être en mesure de fournir votre déclaration de grossesse dans les 6 premiers mois de grossesse. Celle-ci peut vous être partagée par la caisse d’assurance maladie. Vous êtes dans l’obligation d’effectuer des procédures administratives au cours d’une naissance.
• Vous êtes pas allocataire à la CAF : Vous devez vous rendre auprès de votre caisse d’allocations familiales ou vous vous rendez directement sur le site de votre CAF et vous avez rempli votre formulaire de déclaration de ressources et de situation.

Pour ce qui est d’une adoption

En fonction de votre situation d’allocataire, vous pouvez percevoir des critères différents, à savoir :

• Vous êtes allocataire à la CAF : Vous êtes dans l’obligation de transmettre à votre CAF, avant l’arrivée de votre enfant, une copie du jugement d’adoption ou encore une attestation adaptée du service d’aide sociale à l’enfance. Ce document doit indiquer la date de placement de l’enfant, ainsi que le nom de famille d’accueil.
• Vous n’êtes pas allocataire à la CAF :  Vous devez vous rendre directement auprès de votre Caisse d’allocations familiales ou au travers du site de la CAF, et y remplir le formulaire de déclaration de ressources et de situation.

Pour en apprendre davantage sur les conditions d’éligibilité à la CAF, vous pouvez consulter notre article sur le sujet, via notre site web.

Les autres dispositifs d’aides accordées 

Si vous souhaitez effectuer une simulation de votre droit à la prime de naissance et d’adoption, vous pouvez consulter notre site qui met à disposition un simulateur d’aide, adapté à vos besoins.

En parallèle de la prime de naissance, il existe trois autres dispositifs d’aides qui sont également accordés dans le but de former la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant, à savoir :

• L’Allocation de base : elle se présente sous la forme d’une allocation versée de manière mensuelle, jusqu’aux 3 ans de l’enfant concerné. Son montant à taux plein est fixé à 171,91 €.
• Le Complément libre choix Mode de Garde (CMG) : cette solution vous permet de recevoir de l’aide, de sorte à faire garder votre enfant directement auprès d’un accompagnement maternelle, d’une micro crèche ou d’une garde à domicile. Vous pouvez y avoir accès pour tous les enfants âgés de moins de 6 ans.

• Le congé parental : dès lors que vous souhaitez arrêter ou encore réduire votre activité pour prendre en charge votre enfant, jusqu’à ses 3 ans.